la textualité de l’oeuvre selon Alysse

Elle entre.

La pièce est vide, des voix muettes crient à l'étouffée.

Le sang qui innerve ses doigts coule dans le murmure des autres. Ces voix qui résonnent à l'intérieur.

T a t o n n e m e n t.

Sa paume parcoure les murs. Elle tremble.

O ù s o n t e l l e s ?

Sa main s'accroche au rebord d'un pan de tapisserie.

Silence.

Elle arrache la robe du mur.

Les voix s'intensifient.

Le sang chauffe.

Puis, les collants.

Les voix hantent son corps.

La fièvre.

Puis, la culotte.

 

Elles sont nues. Nues et emmurées.

 

Q u i s o n t e l l e s ?

Ce chœur palpite en elle.

Noir.

La pièce est vide, des voix muettes crient à l'étouffée.

 

 

 

Alysse

Comments are closed.